Témoignage : un isépien à la tête de l’IA chez Wavestone
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Cyril Veron, diplômé 1998, vous êtes aujourd’hui Senior Manager chez Wavestone en charge de la stratégie et des opérations en Intelligence Artificielle, en quoi cela consiste-t-il ?
Au sein du cabinet de conseil Wavestone, je suis en charge de l’équipe qui développe l’activité en matière d’IA, en particulier en machine learning et deep learning, on travaille sur les algorithmes innovants qui sont au cœur d’intelligence artificielle. Je supervise le pôle qui aide les entreprises à tirer partir des données afin d’améliorer leur performance opérationnelle. Nous avons par exemple conseillé un groupe d’assurance pour éviter des fraudes à l’assurance-vie. Grâce à notre sorte de radar des grands fraudeurs, nous avons permis à ce client d’économiser 2 millions d’euros ! Mais notre expertise joue aussi dans l’industrie, Wavestone a ainsi accompagné un opérateur ferroviaire pour réaliser de confortables économies dans l’achat de pièces de rechange.
Quel a été votre parcours ?
Cela fait 20 ans que je suis chez Wavestone et je suis toujours autant enthousiasmé par le projet d’entreprise de mon cabinet. J’ai pris le virage de la donnée depuis quatre ans et monté une équipe d’une trentaine de spécialistes de l’informatique et des mathématiques. C’est amusant car il y a 20 ans, c’était mal vu d’être développeur. A l’ISEP, j’ai suivi le parcours dédié aux télécoms. Les GAFA ont mis ces métiers au goût du jour et travailler dans les mathématiques poussées, dans l’IA comme je le fais aujourd’hui, est perçu comme « hype » ! Il est vrai que mon travail au quotidien consiste à marier savoir-faire technique, technologique et business pour accompagner les entreprises dans le développement et la mise en place de modélisations prédictives avancées, c’est passionnant.
Qu’est ce qui caractérise un Isépien selon vous ?
Ce qui m’a frappé pendant ma scolarité, c’est que la plupart des étudiants à l’ISEP avaient assez naturellement de réelles qualités interpersonnelles. je me suis rendu compte dans ma vie professionnelle que c’est presque le plus important. Il faut que les gens aient envie de travailler avec vous. Les jeunes de la Junior Entreprise, notamment, étaient des « gens bien cablés », tout ce que l’on apprécie dans le business !
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