Inscrivez-vous à la journée portes ouvertes du 08 Mars

Chercher

Témoignage de Yannis Delaroque : “mon activité en Junior-Entreprise a été, en plus de mes cours, mon activité principale”

1 juillet 2020

« Mardi 30 Juin 2020, nous sommes arrivés au jour de l’Assemblée Générale, moment auquel mon stage alterné au sein de Junior ISEP prend fin, mais également ma prise de poste de trésorier et mon activité au sein de cette structure. De mon intégration à l’ISEP à aujourd’hui, mon activité en Junior-Entreprise a été, en plus de mes cours, mon activité principale. Je vous propose ici un résumé de ma vie de Junior-Entrepreneur et de ses apports. »

Le commencement : l’intégration dans la Junior

« Tout a débuté lors de la classique présentation des associations de l’école. Parmi toutes celles-ci, je me rappelle d’une présentation très formelle par deux étudiants en costume. La présentation portait sur Junior ISEP : la Junior-Entreprise de l’école. J’ai tout de suite compris que cette association n’était pas qu’une image professionnelle au service d’étudiants arrogants, mais une bande d’étudiants motivés qui ne comptent pas leurs heures pour approfondir leur savoir, mettre en application les enseignements que l’on peut avoir en cours afin de monter en compétences rapidement, tout en ayant une approche entrepreneuriale du monde professionnel.

 

A la suite d’un recrutement en 3 parties. Nous avons pu constituer une équipe qui n’a cessé de s’investir jusqu’à aujourd’hui : les Chefs de Projet. Le tout suivi de 2 semaines de formations intensives (en plus de nos cours) où nous avons eu l’occasion de découvrir ce qu’est une Junior-Entreprise, nos textes fondamentaux et notre cadré légal comme les bases de la prospection, de la démarche qualité et du suivi d’étude. Après ces étapes, j’ai pu enfin sauter du nid et attaquer les tâches du pourquoi j’ai été recruté : l’activité de chef de projet au sein de la Junior-Entreprise de l’ISEP. »

Le rôle d’ingénieur d’affaires : le Chef de Projet

« Le mot a été donné dès le début : “on devient Chef de Projet quand on signe”. Nous avons tous eu dès le début une mise sous pression et une inquiétude quant à nos tâches de poste et le respect des objectifs. Etant tout juste recruté, nous avons du apprendre à prospecter, puis a gagner la confiance d’un prospect et analyser ses besoins pour qu’il devienne enfin un client, chose qui a été possible pour moi grâce à l’échange de best practices, et à la motivation commune de toute l’équipe.

Une fois ma première étude signée, j’ai eu la chance de la suivre et d’appliquer une démarche qualité lourde mais enrichissante. Entre le suivi de la réalisation des consultants et la communication avec le client, suivre sa première étude n’est pas simple, mais nos administrateurs étaient la pour nous conseiller et superviser notre travail.

J’ai également eu la chance lors de cette année de Chef de Projet de mener des projets de mandats, comme l’audit de contrôle de la norme ISO 9001, ou encore l’amélioration de nos outils de suivi ou la réflexion autour de nouvelles offres. Ces activités m’ont marqué tout comme notre activité principale par la poussée vers l’autonomie et le travail en équipe, chose essentielle pour un ingénieur de mon école comme pour un entrepreneur.

Ainsi, j’ai pu au cours de mon année de Chef de Projet signer et suivre 5 études qui m’ont toutes permises de monter en compétence, et de prouver à mes clients que oui : un élève ingénieur peut réaliser une prestation en accord avec ses besoins tout en mettant à profit les enseignements de son école. C’est là que le concept de Junior-Entreprise prend tout son sens. »

Le rôle de manager et directeur financier : Trésorier

« Au terme de mon année de chef de projet, j’ai été élu par les mandats entrants et sortants en qualité de Trésorier de l’association. En plus d’être responsable financier de la structure, j’étais membre du bureau et je participais donc activement au pilotage de Junior ISEP. Tout cela passe donc par l’établissement et le suivi d’un budget, de la stratégie et de son plan d’action.

Ce poste a été pour moi très formateur et différent de mon rôle de chef de projet : en plus de tout apprendre de zéro, il acquérir rapidement des compétences et faire face à des problématiques variés, tout en faisant un lien avec les connaissances des enseignements de l’ISEP. Ainsi, j’ai pu a travers ces points mener des projets autant dans mon pôle comme l’automatisation de processus et du suivi comme plus transverses avec le renouvellement de la norme ISO ou encore la mise en place de missions pro-bono lors de la crise sanitaire qui a marqué ma fin de mandat.

Finalement, être trésorier dans une Junior ingénieure, c’est apprendre tout au long de l’année sur des points techniques, puis surtout financier et comptable (avec la réalisation de la clôture des comptes ou l’émission de déclaratifs). Le dernier point qui a marqué mon mandat est l’apprentissage sur moi même, la remise en question et l’humain : manager une équipe n’est pas simple et c’est en tentant que l’on apprend. C’est là que j’ai trouvé une grande plus-value dans mon stage en Junior-Entreprise : il suffit d’essayer. Si ça fonctionne tant mieux, si l’on se trompe on apprend de nos erreurs et les conséquences sont moindres. »

Et après ?

« Au bout de ces deux années en Junior-Entreprise, je ne souhaite pas m’arrêter et l’univers des Junior-Entreprises m’attire toujours autant. J’ai donc décidé d’apporter mon aide non pas à Junior ISEP, mais au 200 structure qui composent le mouvement. Ainsi, l’AG de ma Junior marque ma fin de prise de poste, mais aussi le début de mon mandat à la CNJE ( ou Confédération Nationale des Junior-Entreprises) en qualité de chargé de mission intégration.

En effet, j’ai eu la chance de devenir Auditeur-Conseil Trésorerie auprès de la CNJE, avec pour rôle d’auditer et de conseiller les Juniors lors d’un audit annuel qui a pour but de protéger la marque Junior-Entreprise et de conseiller les Juniors afin de les faire évoluer. Ce poste m’a tout de suite attiré et c’est là que je me suis rendu compte que je pouvais apporter à toutes les Juniors, et en particulier aux jeunes structures. C’est pour cela que ma mission au sein de la CNJE sera d’accompagner les nouvelles Juniors afin de leur faire atteindre la marque de Junior-Entreprise avec le respect de la norme qui y est associée. »

 

Yannis Delaroque

Également à la une