J’ai choisi le mastère spécialisé en protection des données de l’Isep car une amie DPO avait réalisé cette formation quelques années auparavant, et elle m’en avait parlé comme d’une formation incontournable afin de gagner en compétences/connaissances et de se créer un réseau de DPOs. Le fait qu’il s’agisse de la plus ancienne formation sur le marché m’a également conforté dans mon idée quant à la crédibilité de la formation.

Le suivi d’une formation en alternance n’est pas une chose aisée à gérer aux premiers abords. Il faut déterminer avec son entreprise un rythme permettant de suivre à la fois les cours, d’assurer les travaux de groupe et de gérer les examens, tout en continuant de travailler dans une entreprise et donc d’être soumis(e) à des attentes opérationnelles (urgences, deadlines, etc.). De mon côté, j’avais un rythme de 3 jours en entreprise, 2 jours en cours (je recommande ce rythme). L’alternance a le grand intérêt de permettre de capitaliser en termes d’expérience sur une période de temps très courte (1 an), en mettant directement en pratique les enseignements vus au cours de la formation.

La thèse professionnelle a été pour moi l’exercice le plus difficile à gérer : j’ai d’abord dû choisir un sujet qui n’avait pas été traité, qui m’intéresse et qui soit validé par l’Isep ainsi que par Engie. J’ai choisi de parler de la souveraineté numérique et de la protection des données personnelles. Une fois cela fait, le travail de recherches a été pour moi aussi long que le travail d’écriture, voire peut-être plus. En effet, le travail de recherches doit se faire en continu : surtout concernant mon sujet, de nouvelles informations arrivaient chaque jour au gré des évolutions juridiques, politiques, économiques, etc. Mon travail de recherches aurait été infini, et je me serais perdue si je n’avais pas eu un tuteur de thèse qui a su m’encadrer et m’accompagner, sans apporter de pression supplémentaire au travail d’écriture de la thèse en lui-même. Il faut donc savoir s’entourer, faire relire sa thèse par plusieurs personnes différentes, et enfin et surtout : aimer son sujet !