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Adrien de Tocqueville, élève en A2 a l’iSEP : un appétit de savoir qui fait plaisir à voir!

23 février 2019

Pourquoi êtes-vous aussi féru de nouvelles technologies ?

Je suis passionné de nouvelles technologies, elles permettent de faire plein de choses, c’est ce potentiel considérable qui m’attire. Ce n’est pas tant l’innovation en tant que telle qui m’enthousiasme mais ce que cela permet de faire. De chez soi, avec Internet, on a déjà toutes les ressources disponibles, c’est cette économie de moyens qui me fascine ! Et c’est moins lourd, moins encombrant que l’industrie mécanique qui demande des équipements gigantesques.

Ce sont les réseaux de neurones qui vous intéressent le plus. Pourquoi ?

C’est un outil essentiel. Les réseaux de neurones peuvent résoudre plein de problèmes, de types différents. Ils peuvent s’adapter à de nombreux cas, de sujets, c’est intéressant de les maîtriser, c’est pourquoi j’ai réalisé une video à ce sujet, pour aider les autres étudiants à s’en emparer. Les réseaux de neurones permettent de relever tous les défis !

Votre video sur les réseaux de neurones a beaucoup plu, pensez-vous avoir apporté quelque chose de particulier ?

Je ne sais pas mais cela m’a fait plaisir que cette video ait été vue, partagée sur la chaine Youtube de @GarageIsep, j’ai voulu montrer aux isépiens que c’est réalisable. C’est à notre portée d’utiliser les réseaux de neurones. Mes camarades et moi, nous nous intéressons à la blockchain, aux réseaux de neurones, ce sont les sujets du moment mais cela évolue vite.

Quelles sont les applications principales d’après vous ?

Les réseaux de neurones trouvent leurs applications dans des domaines très variés, ce qui en fait leur intérêt. Ils permettent notamment d’automatiser des tâches qui nécessitaient jusqu’à aujourd’hui une intervention humaine, comme la reconnaissance d’image (ou de la parole) ou même la prédiction de cours de bourse !

Cette année, il y a un cours à l’ISEP sur le machine learning qui permet d’introduire ces notions.

Savez vous ce que vous voulez faire comme job ?

Pas vraiment, il y a plein de métiers qui me paraissent attirants mais ce qui est sûr, c’est que j’adore comprendre et découvrir ce que je ne sais pas encore. J’envisage de faire de la Recherche. Quand j’utilise quelque chose, j’aime maîtriser ce qui se passe, savoir quelles méthodes ont été exploitées, réfléchir aux meilleures solutions.

Quel parcours allez vous faire ? Pourquoi ?

Aujourd’hui, je suis en A2. J’ai d’abord fait la prépa integrée de l’ISEP parce que cela me permettait de passer du temps sur des projets personnels sans avoir la pression des concours puis j’ai choisi le parcours « Business Intelligence » car il comporte un module d’analyse de données du coté théorique qui me paraissait important. Actuellement, je suis en stage chez Dassault Systèmes sur un logiciel de rendu 3D de données satellites de la Terre, intégrant du deep learning pour détecter et corriger les anomalies présentes dans les données.

L’année prochaine, j’irai en semestre académique au Canada en espérant bien y saisir des opportunités de stage dans la recherche.

Qu’appréciez-vous à l’ISEP ?

Principalement la vie associative. Je suis vice-président de l’association de robotique AIR et nous participons à la Coupe de France de robotique. On se retrouve une à deux fois par semaine dans une atmosphère détendue. On est libre de définir notre projet et d’utiliser les technologies qui nous intéressent pour proposer des solutions originales lors de la compétition.

Quel regard portez-vous sur l’IA ?

Les progrès fait par l’IA permettent tout d’abord d’améliorer nos connaissances sur le fonctionnement du cerveau humain. Mais elle possède également des intérêts pratiques, principalement dans le domaine de l’automatisation de tâches répétitives qui constituent aujourd’hui des emplois. Finalement, l’IA est de plus en plus présente dans les systèmes de recommandation en ligne, et ceux-ci posent parfois des problèmes éthiques importants.

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