Suite à la sollicitation d’enseignants du groupe Scolaire Notre Dame de Sion à Paris, l’Isep a proposé un cycle de conférences inspirantes pour aider les élèves à choisir leurs spécialités au lycée. Des femmes ingénieures sont invitées à parler de leur univers professionnel, souvent éloigné des habituels clichés attribués au milieu de l’Ingénieur.
Le 18 mars 2021 a eu lieu la première soirée et nous recevions Clarisse Bolignano, diplômée de l’Isep en 2017, elle est spécialiste Data chez Fabernovel, une société de conseil en innovation digitale. En lien avec les équipes marketing de ses clients, elle contribue à améliorer leur communication digitale à l’aide des données collectées par différents canaux.
Après avoir exposé son parcours depuis le lycée, Clarisse a répondu a de nombreuses questions sur la manière dont elle a choisi cette voie d’études, sur le volume de travail à fournir pendant son cycle préparatoire et l’ambiance dans une école d’ingénieurs.

Le 22 mars dernier c’est Catherine Gibert, ingénieure commerciale chez STMicroelectronics qui a présenté son métier et le secteur très porteur des composants électroniques, présents dans de nombreux objets de notre quotidien.
Les élèves, majoritairement des jeunes filles, se sont montrées particulièrement curieuses de cet univers ultra technique où les composants sont fabriqués de manière automatique dans des salles blanches (dépourvues de toute poussières et microbes). Un monde innovant et très concurrentiel au service des plus grandes marques de téléphonie, de consoles de jeux vidéo ou pour l’automobile.
De ce retour d’expérience, les jeunes participantes se sentent plus au clair sur les nombreuses facettes du métier d’ingénieur. L’une d’entre elle témoigne « ma mère est aussi ingénieure, mais je n’avais pas idée que ça pouvait être aussi comme cela ».
Avec une formation d’ingénieur en poche, « c’est possible de travailler dans le marketing ou la santé. » « Et on n’a pas besoin de coder toute la journée, même s’il faut quand même aimer la logique».
« Finalement devenir ingénieure ne semble pas si difficile, surtout avec une prépa intégrée, sans le stress du concours ». « Cela paraît plus convivial car on peut travailler en groupe. »
Une autre élève s’interroge « j’hésite entre une école d’ingénieur ou de commerce, mais finalement, faire ingénieure me permettrait aussi de s’orienter vers le commercial ».

En concluant, Clarisse confie qu’elle a particulièrement apprécié les maths en classes préparatoires (contrairement au lycée), même si c’était difficile, elle aimait la réflexion menant à la résolution des problèmes.
Pour Catherine, l’intérêt de l’ingénierie est que l’on peut changer de métier facilement : être dans la fabrication puis la logistique pour aller ensuite du côté commercial d’un produit « après avoir commencé dans les processus de fabrications, je trouve très ludique de négocier, de convaincre des clients, c’est un domaine offrant de larges marges de manœuvre ».