Après avoir suivi le parcours “Ingénieur logiciel” de l’ISEP, Rémi du Chalard a travaillé sur une technologie innovante au service des non-voyants !
Il a créé sa start-up “Sixième Sens” dans l’incubateur de l’ISEP à Issy-les-Moulineaux.

Interview de Rémi du Chalard, ingénieur ISEP, promotion 2019.

 En quoi consiste votre projet qui a remporté les palmes ?

Notre projet « 6ème Sens » a pour but de proposer aux non-voyants une solution pour substituer le sens du toucher à la vision. Depuis tout jeune, la cause des personnes aveugles m’intéresse. Pour moi, le sens de la vue et de l’ouïe sont les plus importants alors apporter une innovation dans l’un de ces domaines constitue l’une des meilleures manières d’essayer de les aider. J’ai fait part de mon envie de développer ce projet à mon ami André Bonnelle, diplômé de l’UTC. J’avais fait mes études d’électronique comme lui à l’IUT de la Ville d’Avray, avant l’ISEP. Avec son expérience en matière d’événementiel et la mienne, en tant que concepteur de jeux pour smartphone, nous nous sommes lancés dans ce projet.

Qui participe à ce projet ?

En plus d’André et moi, il y a deux élèves de l’ISEP qui en ont fait leur projet de fin de parcours et beaucoup d’implication de l’UTC avec une équipe étoffée, composée notamment d’André Bonnelle et d’enseignants-chercheurs. Parmi les prochaines étapes figure maintenant le prototypage.

Le prix remporté par la Fondation Sopra Steria représente-t-il une consécration pour vous ? 

Cela va nous permettre de concrétiser le projet, c’est un tremplin pour nous. L’intérêt vient notamment de ce que nous allons bénéficier d’un accompagnement de Sopra Steria avec une coopération poussée avec des spécialistes. Quant aux 10 000 euros gagnés lors de ce prix de la Fondation Sopra Steria, ils vont être alloués à l’achat de composants et à l’exploitation de brevets.
J’ai obtenu un prêt d’honneur de l’Isep d’un montant de 40 000 euros, c’est un coup de pouce significatif !